Interviennent dans l'article :


De G à D : Monsieur le maire Bezirard (Erquinghem Lys) - Monsieur Oural (Conseiller communautaire) - Monsieur Debreu (Vice-Président LMCU) - Monsieur le Maire Loosvelt (Lomprez) - Monsieur Delannoy (Vice-Président LMCU) - Monsieur le maire Deroo (Halluin) - Monsieur le maire Delebarre (Bondues) - Monsieur le maire Provos (Perenchies) - Monsieur Mijolla (Aceris Numerique)




LMCU

Arrivée à 8h45 à LMCU


09h10 : Introduction par Monsieur le Vice-Président Michel-François DELANNOY.


Un peu d’histoire : En 2003, la communauté a lancé une étude stratégique sur les débits. En 2004, les conseils municipaux des 88 villes membres ont voté le transfert de compétence s à LMCU. De fait, le THD devenait compétence communautaire. Parallèlement, LMCU a créé des outils en support au développement du numérique : Digiport (apporte une aide, notamment aux entreprises), Euratechnologies et Pole image. Nous avons décidés d’aller plus loin et pris l’initiative d’élaboré un schéma numérique.


Raisons :

  • Insatisfaction des entreprises pour qui le haut débit (sans parler du très haut débit) est devenu facteur de développement
  • Création du parc d’activités du 21ieme siècle raccordé au réseau numérique (nomade). Cela permettra de répondre aux exigences vis à vis de certaines entreprises qui choisissent d’autres agglomérations en fonction du haut débit.
  • Nombreux besoins exprimés par les habitants qui se heurtent aux limites physiques du haut débit loin des opérateurs qui annoncent des investissements numériques pour le COEUR de la métropole (Lille / Environs). Il est normal que les élus et autres associations prennent ce sujet à bras le corps.


L’étude est une préfiguration de la contribution de LMCU qui souhaite anticiper l’avenir. Il est important d’actualiser la carte du réseau afin que cette dernière soit à jour et que les débits / usages soit en adéquation avec ce qu’attendant les usagers et entreprises. Une méthode de concertation très large est mise en œuvre et une synergie est attendue. Toutes les villes de LMCU sont invitées ce jour et nos partenaires (Conseil régional avec son schéma directeur et les services de l’état) et aussi un panel d’entreprises, afin d’avoir des retours dans les pôles de compétitivité et de couvrir l’ensemble du champ du e-commerce (Salon de la vente à distance à Lille depuis hier).


Nous devons soutenir nos équipements et prétendre à un territoire d’excellence pour être un point d’ancrage de la filière de l’image. Le THD est un outil qui permettra de transporter les images des réseaux numériques, mais aussi les usages des habitants dont nous soutenons le bien être. Nous n’avons pas à prendre la compétence car nous la possédons. Nous ne sommes pas non plus en avance mais nous regardons ceci ce matin avec lucidité. A réfléchir, la ville de demain sera durable, numérique et solidaire, nous sommes au cœur du sujet et nous ne voulons pas rater le rendez-vous du temps numérique.


La méthodologie :


  • Consultation large pour mettre en synergie toutes les villes.
  • Elaboration de notre schéma en lien avec la Région qui élabore son propre schéma.
  • Partenariat avec le Secrétariat Général des Affaires régionales (SGAR), c'est-à-dire la Préfecture (l’Etat).
  • Partenariat également avec les entreprises des pôles de compétitivité, de la vente à distance (VAD) et les acteurs du e-commerce.


09H20 : Akim Oural (Conseiller communautaire délégué) : Nous sommes dans le processus de réflexion du schéma numérique dans les usages des entreprises et des particuliers. Notre réflexion porte sur l’économie et l’importance des entreprises d’être à la hauteur des exigences des besoins numériques. Les particuliers ont aussi besoins de haut débit et ce besoin se fait ressentir. Mais il n’est pas vital, seulement essentiel. Il est important ce jour d’être proche des habitants, des opérateurs et des élus. Un comité de pilotage a été mis en place afin de structurer ce sujet de façon volontaire.


Après une réunion avec les groupes politiques, nous étions convaincu qu’il été important de discuter avec les Maires et d’établir un constat, des besoins et des situations particulières en fonction des endroits de la métropole. Les fourreaux sont importants : ils permettent un déploiement rapide des réseaux numériques. Le cabinet Tactis travaille sur un schéma numérique, avec une approche juridique, afin d’établir un projet / plan. Nous allons parler des enjeux du numérique ce jour et des usages pour les particuliers et entreprises. Nous sommes convaincus qu’ils sont à la base des enjeux de demain (e-commerce, habitants, entreprise). Nous évoquerons les opérateurs privés qui savent faire leur métier. (NDLR : FT -> privé).


Et enfin les opportunités et contraintes seront évoqués et pourrons conclure sur un processus précis. La communauté prend à bras le corps l’aménagement du territoire sur les réseaux d’informations pour ses 1,2 million d’habitants. Toutefois, nous ne voulons pas dépenser de l’argent à tout-va en allant dans le mur.


Reprise de Michel-François : Aujourd'hui, nous ne conclurons pas et nous ne sommes qu’a une étape du projet. Nous voulons rythmer le travail collectif afin d’évaluer la situation et voir les possibilités qui nous sont offertes. Nous avons conscience des conséquences des choix que nous ferons aujourd’hui pour demain. Nous regarderons dans le monde ce que les autres pays font afin de voir leurs stratégies…


Martin DE MIJOLLA (Aceris Numérique) : Présentation du numérique dans le temps avec la téléphonie mobile et internet qui touchent la majorité de la population. (NDLR : Sur la photo d’un iPhone, y’a le logo Orange en fond d’écran Zzzzz). Parlons de la 3D, la HD etc... Depuis le début de l’âge de l’internet nous sommes restés dans «l’âge du cuivre» avec des fils téléphoniques dans les années 80. Puis est venu le bouleversement de l’internet, ses qualités mais aussi beaucoup de limites. Internet a pu se déployé dans un délai très court. Passage de 1 à 10 millions d’abonnées en 10 ans (1995 – 2004). Le dégroupage à permis l’ouverture à la concurrence des services internet.


A Lille, les consommateurs ont au moins accès à 4 opérateurs. Les tarifs d’internet en France sont les parmi les plus bas au monde. Le 30 euros mensuels est une référence dans les budgets familiaux. Cet acquit nous laisse des limites qui se font beaucoup sentir dans le développement d’autres technologies, même si le cuivre est porteur de limites dans la transmission du signal.


La principale limite est la dégressivité de la distance du NRA aux habitants. Ce souci est réel et se trouve partout à Lille comme dans nos campagnes. A ce jour le point d’inflexion peut être dépassé en labo mais pas en marché de masse. Il est donc impossible de continuer avec le cuivre. Pour passer à une nouvelle infrastructure qui est très couteuse, il y a des besoins d’investissement très lourd donc douloureux dans un budget, et n’y a plus d’opérateur télécom d’état pour prendre en charge ces frais (NDLR : France Télécom a été privatisée au milieu des années 90).


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