10h46 : Akim Oural : Nous devons créer des effets leviers sur le territoire.


10H47 : Martin DE MIJOLLA : La situation à ce jour laisse apparaître les projets des opérateurs privés qui vont investir dans le déploiement de fibre optique (notamment à Lille et Mons). Sur 4/5/7 ans des projets sur le centre de la métropole sont à prévoir donc sans financement public. Trois problèmes sont quand même à noter : Il n’y a aucune assurance sur la couverture intégrale de la commune. On risque fort de voir apparaître des zones d’ombres avec des tâches de léopard avec des interstices non-couverts à leur tour. Nous devons éviter les tâches. Le déploiement de la zone de fibre optique pose des soucis comme une aggravation de l’écart de la situation. Enfin la métropole doit répondre aux enjeux de développement économique et des exigences attendues. La desserte optique n’est pas un simple élément, c’est une condition de l’ambition à laquelle 2 leviers vont contribuer. Il s’agit des aménagements et travaux, et de l’initiative publique.


10H51 : Benjamin FRADEL : LMCU est en relation avec les opérateurs privés qui accordent une priorité au déploiement dans la métropole. Arras est un exemple à suivre et la pose des fourreaux est une opportunité à chaque ouverture de voirie. Les ZAC et lotissements ont un besoin d’insertion de prescriptions d'équipement d'infrastructures. Les dépenses sont compensées par des recettes. La ville de Toulouse, par exemple, a gagné un procès contre France Télécom qui lui permet de percevoir les recettes liées aux locations de fourreaux. La Seine Saint Denis à permis une concentration des opérateurs.


10H55 : Martin DE MIJOLLA : Pour simplifier les choses, 5 politiques sont possibles :

  1. Laisser faire par les opérateurs privés.
  2. Partenariat entres une collectivité et un opérateur privé avec un cadre légal d’égalité de traitement.
  3. Développement par l’initiative publique de réseaux de collectivités (dominante économique) comme à Arras avec Arras Networks avec un retour sur investissement lié à la location des fourreaux.
  4. Politique FFTH globale (environ 50 euros par habitant)
  5. Politique concertée : Objectif global mais avec différents moyens.


La prochaine étape sera de construire des scénarios et choix pour LMCU.


11h : Akim OURAL : Ouverture d’un débat. En préambule, ce dernier rappel que la cartographie est très importante pour éviter d’investir doublement.


Martin TISSIER intervient de suite en expliquant que toute opérateur peut avoir la cartographie du réseau existant afin de l’utiliser. Outil très compliqué à manœuvrer.


11h02 : intervention du maire de Bondues : Rappel de l’alternative des centraux de rue qui coutent pas chère et permettent un développement rapide. Le Maire de Erquighem réagit sur la technique qui est actuellement en train de se déployer sur sa commune.


Akim OURAL réagit dans la foulée en précisant que ceci reste un débat politique mais le maire de Bondues dit que c’est à cause de la politique que tout ceci traine. Il faut beaucoup travailler sur les raccordements à l’habitant et l’aide apportée aux différents opérateurs.


11H06 : Martin DE MIJOLLA précise que Numéricâble est présent dans les scénarios. L’ADSL amélioré de FT est une première marche vers la mise en place du haut débit. Pour avancer, il est nécessaire d’avoir les plans des fourreaux actuels dont dispose FT… qui les fais payer. LMCU les attend depuis quelques temps. La Région va les acquérir pour l’ensemble du Nord-Pas de Calais.


11H08 : Commune d’Hantay : Cette dernière a payé France Télécom pour avoir des données. En France, 335 000 abonnées n’ont pas accès aux 2 mégas (Plan de millions d’euros). La ville d’Hantay ne réclame pas le haut débit mais une résorption des zones d’ombres. La commune peut investir 150 000 euros mais c’est une somme énorme pour une si petite commune. La région répond qu’elle interviendra dans le temps.


Neuville-en-Ferrain demande des informations sur la fibre optique auquel Akim OURAL répond que la fibre est l’avenir mais les infrastructures sont lourdes. Sur la question du câble les enjeux sont à prévoir pour les 10/15 ans à venir.


Reunion

Monsieur Delannoy discutant du haut débit


11h15 : Michel-François DELANNOY clôt la séance en rappelant que le schéma est en cours et remercie les acteurs présent ce jour. Les approches seront abordées prochainement finement sur tous les territoires, qu’ils soient desservis ou non. Les échanges montrent que le travail doit être poursuivit, avec 4 exigences :

  1. Garantir le haut débit sur tout le territoire en n’oubliant aucunes communes. (NDLR: le maire d’Halluin réagit en abordant que ce n’est pas la solution de demain).
  2. Une pensée globale est requise afin de garantir l’approche globale.
  3. Garantir l’équité pour les territoires.
  4. Garantir une synergie entre le privé et le public avec une gouvernance efficace.


Calendrier :


D’ici la fin de l’année nous allons approfondir les scénarios et début d’année 2011 nous mettrons une nouvelle séance de travail afin de choisir le meilleur scénario en pensant exclure le laissez-faire. Nous aurons ainsi choisis l’option la meilleure. Martine Aubry demande que la stratégie soit validée pour le 1er trimestre 2011.


S.Bedleem

Stéphane Bedleem avec Benjamin du cabinet Tactis


Compte rendu téléchargeable (.pdf) rédigé par Pierre-Mickael Marchand en collaboration avec Stéphane Bedleem en date du 20 au 24 octobre 2010.


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La Rédaction