Benjamin FRADELLE (Cabinet Tactis) : La fibre optique crée fin 70, début 80 se déploie. Ce jour, tous les centraux de FT sont en fibre optique depuis 5/10 ans. Dans les 10/15 prochaines années l’enjeu est de passer à 5 000 km de fibre optique chez l’utilisateur.


Martin DE MIJOLLA (Aceris Numérique) : Le numérique représente 25% du PIB mondial et se trouve être le 3eme critère d’implantation d’une entreprise. La vente à distance, distribution, logistique, Datacenter ont des besoins en numérique pour se déployer et afin de permettre un développement par la suite dans les TPE/PME. Mais cela nécessite d’importants débits, l’enjeu numérique est important. Nous devons souligner les attentes de la population.


Martin TISSIER (BOT Avocats) : Présentation d’un sondage auprès des habitants pour lequel les télécoms arrivent au top3 au même titre que l’eau et les déchets. L’internet est facultatif mais les administrés estiment que ce service est important et une demande de concurrence est demandée par les habitants.


09H41 : Akim Oural : L’importance des réseaux d’information, au même titre que l'assainissement, fait parti des exigences des habitants de la métropole.


Benjamin FRADELLE : Les communes ont répondu à un questionnaire. Vous êtes globalement insatisfaits du numérique et jugez important le sujet. Pour vous, il appartient aux pouvoirs publics de réagir afin de prendre en compte les questions pour lesquelles les administrés vous interpellent au quotidien. Les communes de la couronne de Lille sont moins bien desservies (Lys, Weppes). 35% de la population n’a pas accès au 2 mégabits/sec d’ou un accès restreint à la télévision. 19 communes (8% de la pop de MCU) n’ont qu’un ou deux opérateurs présents. Le coût de raccordement au haut débit pour les entreprises est à 100 euros à Euratechnologies quand il se trouve à 3 000 euros à l’extérieur de Lille sur la couronne. Les prix sont très peu compétitifs. L’offre adressée aux entreprises qui en font la demande est inadaptée aux TPE/PME qui ne peuvent pas se payer un accès au très haut débit.


Résultat : plus de la moitié des entreprises n’ont pas accès au très haut débit. Si Castorama a le pouvoir de négocier, ce n’est pas le cas des artisans.


09H48 : Martin DE MIJOLLA : Ensuite il a des besoins. Distinguons 3 points très précis : la cartographie de la Métropole, les limites du cuivre et des services à la demande des télécoms et enfin les besoins qui ne sont pas pris en compte à ce jour a cause de l’infrastructure qui ne permet pas d’offrir ce service. Nous avons sondés 40 entreprises bien distinctes et nous avons constatés qu’un certain nombre d’attentes sont exprimées en ouverture de nouveaux services. 3 points :


  1. La couverture des services intérieurs en entreprise sur des bâtiments distants, comme l’amélioration du pilotage des filiales, la vidéoconférence… Exemple : Auchan, Cofidis, Redcats. Cet aspect recouvre aussi la diminution des coûts informatiques et télécoms (exemple : e-commerce chez Auchan).
  2. L’accès aux nouveaux services offerts par les Data Center comme OVH ou la logistique et SS2I.
  3. Les problématiques du B to C avec la vente à distance (e-commerce) et l’accès aux services des collectivités (e-administration, services à la personne, diagnostic à distance).


Le service internet permettra d’activer une relation entre l’entreprise et le client. L’internet ne démunie pas les relations humaines puisque la e-administration termine toujours par un processus physique et matériel. L’économie numérique n’est pas la seule affaire des entreprises. La chaine va du producteur au consommateur de l’information ou du produit final, de l’entreprise vers le client final. C’est une chaine complète de la croissance et du développement.


09H53 : Akim Oural : introduction du débat avec la salle.


09H54 : Bernard DEBREU (Premier vice-président de LMCU) : Nous nous apercevons des réels problèmes à ce jour dans tous les domaines comme nous les posent les maires des communes «défavorisées». Comment est-ce possible que Seclin est défavorisé ou Athos ou IBM qui s’installent avec des Data centers qui pourraient chauffés des quartiers (NDLR : Humour). Nous sommes loin d’IBM qui ne se gênent pas de mettre des millions sur une table alors que la PME du coin n’a pas les moyens de se raccorder à la fibre. Nous aimerions demain que les nouveaux quartiers soit fibrés directement.

09H56 : Intervention de Monsieur Le Maire d’Halluin : Rappel de la réunion de juin avec l’impatience des habitants. Rappel aussi de la compétence communautaire. Comparaison en 1970, l’augmentation du réseau téléphonique était en question. Ceux qui souhaitaient s’abonner devaient attendre 6 mois voire 1an et demi. 40 ans après la demande est encore là. On a maintenant l'expression du besoin des collectivités et des partenaires et une anticipation est vraiment nécessaire. Nous avons connu l’âge du plomb puis l’âge du cuivre. Nous devons entrer dans l'âge du verre.


Est-ce un besoin vital ou un besoin nécessaire ? Du point de vue des entreprises et habitants, je pense que le nécessaire est surement vital pour que la vitalité des deux s’exprime. Ce qui est nécessaire est vital et un besoin des moyens des communications est important à ce jour.


Nous avons des haies entre le départ et l’arrivée. Le terme de couronne suppose t’il un centre ? S’il existe un centre, où est-il situé : avec LMCU, auquel cas on voit que Lille est ce centre, ou avec l’Eurométropole auquel cas le centre se déplace à Halluin / Menen. Devons nous partir d’un ensemble avec la mise en réseau ou un centre qui se déploie vers les périphéries. La notion de périurbain est importante. Les extrêmes sont importants. La démarche est importante. Nous devons définir les besoins de tous et non pas de certains sur une démarche de 15 ans. Une stratégie de l’égalité est requise.


10h03 : Akim OURAL : Le processus est évoqué et la faisabilité de la stratégie est en cours de réflexion avec un essentiel (pas de couronne). Le service est vital avec une conclusion au 1er trimestre 2011.


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