10h06 : Intervention de M. Le Maire d’Erquinghem-Lys : Evocation de sa commune dont certains foyers n’accédaient pas au 512k et certains de ses logements n’avaient pas accès à l’internet. C’est la commune du Nord pas de Calais qui avaient le plus de logements exclus d’internet. En lien avec la Région, un plan a été mis en œuvre, avec le déploiement de fourreaux et d’une fibre numérique. Depuis, FT n’est plus propriétaire des fourreaux car ce sont les collectivités qui les possèdent : nous avons du déployer 5km de fibre optique vers les sous répartiteur pour un coût global d’environ 140 000 euros d’investissement. Aujourd’hui, nous louons des fourreaux à FT pour 2 euros le mètre.


10H07 : Martin TISSIER : Depuis l’ouverture à la concurrence il n’y a plus de clause de cession des infrastructures à FT donc celles-ci appartiennent aux collectivités comme les voiries. Sur le barème tarifaire FT fait payer aux autres FAI des tarifs hauts, bien loin des tarifs pratiqués à Erquighem. Travail de sensibilisation requis.


10H09 : Vincent Leclerc (Pole Emploi image) : Evocation des petites entreprises qui ont besoins de haut débit sinon elle s’en vont ailleurs. C’est un frein au développement. Nous sommes à 400 mètres de la Fibre mais impossible de se raccordés (plusieurs milliers d’euros). Une quinzaine de TPE n’ont pas de réponses depuis quelques années pour un raccordement.


10H11 : Akim OURAL : 512k ne permet pas le développement et discrimine plusieurs aspects et habitants sur le territoire avec cette fracture numérique. Les zones d’activités économiques doivent êtres aménagés avec des fourreaux pour les haut débit ou très haut débit.


10H13 : intervention d’une personne sur le passage des fourreaux dans les égouts comme Paris.


10H15 : Réponse de LMCU : Aucun soucis dans le passage de câbles mais il manque l’argent.


10H17 : Bernard DEBREU : Il faut régler les vraies questions. Et cela va loin. Par exemple : comment faire cohabiter EDF (et les autres opérateurs) avec la fibre ?


10H18 : Conseillère sur Armentières : Ne pas oublier qu’il n’y a pas de couronne et que nous devons aménager le territoire complètement. Nous devons travailler ensemble à mise en place de la fibre optique.


10H19 : Mairie Roubaix : Prestation politique sur les questions à se poser. La gouvernance doit être bien huilée et régie par un partenaire privé. Pour les Weppes et le maire d’Halluin, il est nécessaire d’avoir un contrôle sur les DSP qui seront issues du plan numérique, car souvent elles ne sont pas vraiment bien contrôlées.


10H21 : Maire de Lompret : Proposition d’insertion de fourreaux dès lors qu’interviennent des travaux de voirie. Par exemple, sa ville est actuellement en train de refaire les routes : pourquoi aucun fourreau n’est-il prévu ?


10H22 : Maire de Perenchies : Travail sur le renouvellement d’une convention afin d’avoir une prise de compétences des réseaux câblés (demande de 2005). En 1989, nous avons pris à notre charge des poses de fourreaux et chambre de tirage. Un renouvellement de la convention (DSP) est attendu pour 2011.


10H24 : Conseiller TIC Ville de Lille : Nous avons des zones mal desservies à Lille aussi ou encore à Villeneuve d’Ascq, il faut avoir le réflexe fourreau.


10h25 : Mairie de Neuville-En-Ferrain : Nous sommes à la couronne et je ne vois aucune question de maillage entre l’euro-région avec l’intra-muros.


Akim OURAL : Fin de la concession sur les réseaux câblés en 2013/2014 et cette question n’est pas dans la compétence de LMCU. Cette question fait partie du point suivant sur les contraintes et possibilités. Nous voulons un label numérique fondés par nos réflexes numérique avec des constructions et aménagements pour les fourreaux et une vérification des opérateurs privés qui doivent s’engager à ne pas laisser une rue sans haut débit.


10H30 : Présentation du contexte mondial sur le numérique, notre placement européen et national.


Martin DE MIJOLLA : Nous avons des solutions et elles sont complémentaires l’une l’autre mais pas indépendantes avec du symétrique et du 100 mégas. La fibre optique est l’axe majeur de demain. Les questions quant à la technique et aux investissements sont à se poser. La question technique consiste à se demander comment amener la fibre optique chez l’habitant. Ensuite comment investir dans ces projets qui coutent très chers avec une condition de trouver des investisseurs qui sont prêts à rentrer en concertation avec la logique d’aménagement du territoire. Comment les politiques publiques peuvent investir sur le champ du privé alors que la cadre n’a pas encore de garantie ? Légalement les outils existent mais les collectivités sont les meilleurs arbitres sur l’aménagement du territoire au final.


10H32 : Martin TISSIER : L'Asie à pris de l’avance mais le Moyen-Orient est au même stade que nous pendant. L’échelle européenne n’a pas encore de crédit avec le projet «Europe 2020». L'Europe à pris conscience et a autorisé des investissements privés / publics communs. Au niveau français, nous avons un programme haut débit mais les moyens ne sont pas affectés encore à ce jour.


10h34 : Frédéric CLOWEZ, chargé de mission TIC du SGAR (préfecture) : Nous travaillons avec la Région sur un schéma directeur qui à démarré en juillet 2009. Depuis 2004 il y a eu un emballement sur les projets télécoms numériques. A ce jour, l’objectif de la fibre optique est chiffré à 25 milliards d’euros pour l’ensemble du territoire. Le schéma en cours (Conseil Régional, Départements, caisse des dépôts, LMCU) a démarré début 2010 avec une finalisation fin 2010, voire au 1er trimestre 2011.




Mi 2011 nous aimerions être candidat au grand emprunt avec l’initiative Régionale. Le très haut débit ne peut pas être laissé aux opérateurs qui cherchent les zones les plus rentables. Le numérique, ce n’est pas qu’un poste de dépenses mais aussi de recettes (loyer des opérateurs). Ce sujet ne peut se limiter aux zones d’activités et aux entreprises. Il y a d’autres acteurs dans la ville, comme les avocats, architectes, professions libérales qui ont des besoins de débit. Une problématique des réseaux câblés est aussi forte (700 000 prises dans le NPC selon Numéricâble (Le conseil régional n’y croit pas)).


10h38 : Intervention de Gérard FIEVET (Région) : Ce schéma s’inscrit dans la continuité du projet voulu par le Président Percheron (interrompu en 2005) avec une résolution des zones blanches (19 000 abonnées -> 20 millions d’euros, presque 1 000 euros la prise !). La mise en place d’un observatoire est requise.


Le 15 septembre dernier en préfecture un comité de pilotage à eu lieu et globalement il y a des accords des 3 collectivités à avoir un objectif à 10/15 ans de la fibre à l’abonné. L’investissement serait d’1 milliard d’euros et à l’évidence tout le monde ne sera pas traités de suite avec 3 scénarios possibles en cour d’études encore actuellement. Le 1er c’est une mono-technologie avec la fibre pour les professionnel (professionnels = tout le monde sauf les particuliers, cela inclus donc les hôpitaux, les administrations, les entreprises, etc..), et pose de fibre pour les zones les denses. Cette solution est la moins couteuse (300 millions d’euros).


Second scénario avec fibre pour les professionnels et la fibre pour les particuliers avec la couverture des endroits ou l’ADSL est la moins bonne (300 millions d’euros). L’inconvénient est que les TPE / PMI ne pourraient pas avoir de la fibre rapidement. D’ou le 3eme scénario : la multi-technologie avec la fibre pour les professionnels et la monté en débit pour les particuliers (Fibres) dans les meilleurs conditions économiques avec les zones distinctes (600 millions d’euros).




Enfin dans les semaines et mois à venir nous aurons des rencontres afin de fixer et coordonner les actions comme la pose de fourreaux et une mise en place d’un schéma d'ingénierie en collaboration avec LMCU. La région va mobiliser des outils réglementaires avec des informations sur les réseaux auquel LMCU aura accès.


Revenir à la page 2/4 - Lire la suite en page 4/4